Monochamus
Espèces présentes en France
- Monochamus galloprovincialis (Olivier, 1795), avec deux sous-espèces ;
- Monochamus galloprovincialis galloprovincialis (Olivier, 1795)
- Monochamus galloprovincialis pistor (Germar, 1818)
- Monochamus sartor (Fabricius, 1787)
- Monochamus sutor (Linné, 1758)
Autres espèces à compléter
- Monochamus alternatus
- Monochamus impluviatus Motschulsky 1859
- Monochamus masaoi
- Monochamus saltuarius (Gebler 1830)
- Monochamus scutellatus (Say, 1824)
- Monochamus scutellatus oregonensis LeConte, 1873
- Monochamus scutellatus scutellatus (Say, 1824)
- Monochamus urussovi
Risques de pullulation et de dégâts
Ce genre, en Amérique du Nord au moins, comprend des espèces (ex : Monochamus scutellatus au Canada ainsi qu'aux USA) susceptibles de faire quelques dégâts à des arbres malades, blessés ou sénescents. Même si les pullulations sont pour ce type d'insecte fortement limitées par le cannibalisme qui augmente avec la densité des larves (démontré pour certaines espèces, envisageable pour d'autres. (Dès que deux galeries se rejoignent, ou lorsque plusieurs œufs ont été pondus au même lieu, une larve mange l'autre[1])
Il existe un risque que des pullulations puissent naître à partir d'aires de stockage de billes ou grandes bûches de bois de résineux (stocks selon-tempête, de scieries, bois de mine, etc. ). Ceux-ci peuvent être efficacement protégés ; sans pesticides,
- par l'écorçage des grumes;
- par immersion ou arrosage continu (mais avec un gaspillage et une pollution envisageable de l'eau) ou
- en recouvrant les stocks de grumes d'un tissus non tissé (de juin à sept) ou
- en utilisant le bois avant les deux ans indispensable à la pupaison et l'émergence de l'adulte.
- en veillant à protéger les prédateurs de cette espèce dont les pics, certaines mouches parasites (Eutheresia) et ichneumonidæ (ex : Rhyssa lineolata et Rhyssa persuasoria capables de détecter les larves de xylophages dans l'écorce ou le bois superficiel et d'y pondre (jusqu'à 3 cm de profondeur) leurs œufs).
Avec le cannibalisme, on estime que le parasitisme naturel élimine 70% à peu près des larves. d'autres prédateurs insectivores pourront toujours chasser les adultes.
Des insecticides sont quelquefois utilisés (dont à base de benzène), mais toxiques et non recommandés, ou alors interdits par certains cahiers des charges de gestion écologique de la forêt ou de la filière bois (ex : FSC).
Le piégeage : Il est utile pour un suivi indicatif des populations, mais nécessite des pièges adaptés[2]. Stocker les billes de bois en empilements bien compacts sous les arbres, dans une zone particulièrement à l'ombre réduit des attaques d'au moins 85 %. Ceci serait du au fait que l'espèce recherche les lieux ensoleillés, même si dans ces lieux, les œufs sont pondus à l'abri du soleil direct. Toutes ces méthodes peuvent s'additionner.
Voir aussi
Liens externes
- Catalogue de Monochamus mondiaux
- Gallérie de Monochamus mondiaux
- Référence Fauna Europæa : Le genre Monochamus (en)
- Référence ITIS : Le genre Monochamus (fr) ( (en) )
Notes et références
- ↑ Voir [1], paragraphe "Natural Control" (anglais)
- ↑ propos du piégeage de Monochamus scutellatus
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